Armorial
 
Photos
 
Histoire
 
  Techniques  
 
Décors
 
Joute
 
Liens
 
Biblio
 
Infos
 
Accueil
 

Simon de Lalaing



Simon en tenue d'apparat

Son titre

Seigneur de Montignies.

Son écu

De gueules à dix losanges d'argent, le premier chargé d'un lionceau de gueules.

Son cimier

Dans un vol d'or, une tête d'aigle de sable, becquée d'or.

Son mot

« Lalaing sans reproche ».

Historique

Vingt-sixième brevet de l'ordre, lors du premier chapitre tenu à Lille en 1431 ; il prend la place de Jehan de Neufchatel, destitué pour avoir fui devant l'ennemi lors de la bataille d'Anthon.

Il serait né aux alentours de 1405, probablement au château de Lalaing (département du Nord), fils d'Othon de Lalaing, grand bailli de Hainaut, et de Yolande de Brabençon.  Le fils de son frère aîné, Guillaume, sera fait chevalier de la Toison d'or en 1451 (Jacques de Lalaing, brevet N°51) et passera à la postérité comme le "bon chevalier" ; son propre fils, Josse de Lalaing, connaîtra cet honneur en 1478 (brevet N°80).

Sa carrière militaire semble commencer outremer : en 1426, il débarque à Chypre dans la suite de Guy, bâtard de Bourgogne, afin de soutenir les Lusignan face à une attaque mamelouke. C'est là qu'il est armé chevalier.
De 1426 à 1435 il affronte les troupes du dauphin sous la bannière de Jean de Luxembourg : il vient au secours de Paris assiégé par Jeanne d'arc, participe à l'assaut de Saint-Vincent-Les-Laon.
En 1435, les temps ont changé : il doit... chasser les anglais de Paris !
L'année suivante, il est amiral de la flotte bourguignonne lorsque, alliés des français, les bourguignons assiègent Calais sans succès. En 1437, lors de la révolte des brugeois, il est capitaine et gouverneur de l'Écluse et défend cette place forte essentielle.

Le 11 juin 1441 il se marie avec Jeanne de Gavre qui lui donnera huit enfants.

Il apprécie également les tournois : en 1449 il traverse le "channel" pour participer au tournoi de Stirling, en Écosse, et relever en compagnie de son neveu Jacques de Lalaing, le défi lancé par quelques chevaliers du clan Douglas.

Au début de l'année 1452 la guerre éclate entre la Bourgogne et les bourgeois gantois révoltés. Ces derniers s'emparent tout d'abord de plusieurs places fortes stratégiques. Simon de Lalaing dirige encore la défense d'une ville :  malgré la puissante artillerie des gantois, il va tenir Audenarde pendant douze jours, permettant à Philippe le bon de briser le siège. Une trêve intervient qui ne sera pas respectée par les gantois et, l'année suivante, le duc de Bourgogne doit affronter les révoltés à Gavere. Simon participe à cette bataille qui verra l'écrasement des milices gantoises (23 juillet 1453).

Le 17 février 1454, il participe au célèbre banquet ou sera prononcé le "voeu du faisan". Les nobles de la cour ducale promettent, avec un bel ensemble, de se croiser pour tenter de reprendre Constantinople tombée aux mains des turcs. Ce noble projet du duc Philippe est lent à voir le jour, mais Simon de Lalaing participe activement à sa préparation. Admis comme conseiller au grand conseil ducal dés 1458, il est envoyé tour à tour en ambassade auprès du pape, du roi de France et de l'empereur d'Allemagne. A partir d'octobre 1462 il fait même partie du "conseil privé" au sein du conseil ducal .
En 1464 une flotte emportant l'armée destinée à la croisade quitte finalement l'Écluse. C'est le "grand bâtard" Antoine de Bourgogne qui la dirige, tandis que Simon de Lalaing est "lieutenant général de monseigneur le bastard en celle armée". Après un voyage éprouvant pour contourner l'Espagne, une tempête et une épidémie de peste à Marseille, la mort du pape qui devait en prendre la tête donne le coup de grâce à la croisade.

Cette expédition est sa dernière grande affaire. Après le décès du duc Philippe en 1467, il est nommé par Charles le téméraire conseiller au parlement de Malines (1473) avant de s'éteindre le 15 mars 1477.

 



Le dessin de l'armorial
 


 


 


 


 


 





© 26/01/2010 email: toison.d.or@free.fr