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Matériel


POUR LE MONTAGE ET LA CONVERSION

Le cutter : Commençons par une mise en garde : si le cutter est essentiel pour faire une conversion ou pour dégrapper une figurine, il marche aussi très bien pour couper un doigt. Ne l’utilisez jamais si vous êtes fatigué et, surtout pour couper des parties résistantes, demandez-vous toujours où la lame peut finir sa course. Si la réponse est « votre doigt », changez de prise. Si un cutter de papetier peut suffire dans un premier temps, il sera ensuite préférable d’investir dans des manches avec lames interchangeables (genre X-acto): vous aurez ainsi des lames plus ou moins fortes et plus ou mois effilées pour un travail plus précis.

Une aiguille montée : incroyable, le nombre de services que peut rendre cet outil : ça va de « percer un tube de colle séchée » à « sculpter une pâte encore fraîche » …indispensable.

La pâte : pour de petites conversions comme celles que j’ai réalisées, une pâte pour maquette plastique suffit : la mienne s'appelle « Tamiya putty, basic type » et elle ne marche pas trop mal. Si vous êtes plus ambitieux (-se), il existe des « pâtes vertes » qui permettent quasiment de re-sculpter une figurine.

POUR LA PEINTURE

Le pinceau : Il s’agit sans conteste de l’instrument roi. De sa qualité (et de votre patience !) dépendra le résultat final. Il ne faut pas lésiner sur le prix . Le mien est un pinceau en poil de martre de la marque Raphaël de taille 2/0 (double zéro). J’ai également des pinceaux plus épais (taille 1 ou plus) et de moins bonne qualité, mais ils ne servent que dans les tout premiers stades : quand il faut « barbouiller ». L’entretien de l’objet est important : après chaque utilisation, rincez soigneusement votre pinceau et savonnez-le ; ensuite, reformer la pointe sans rincer. De la sorte, la pointe restera formée en séchant.

Les peintures : j’utilise, et depuis très longtemps, des tubes de peinture acrylique Lefranc et Bourgeois. que je trouve dans les boutiques de beaux-arts. Cette peinture est facile d’utilisation, se dilue à l’eau et elle est assez économique à l’usage. La gamme de couleurs est assez étendue, j’ai choisi les couleurs suivantes :

  • Rouge de cadmium (++)
  • Rose portrait
  • Violet rouge (+)
  • Bleu outremer (+)
  • Bleu primaire (++)
  • Vert armor (+)
  • Vert oxyde de chrome
  • Jaune citron
  • Jaune de cadmium clair (++)
  • Jaune Sahara (+)
  • Terre d’ombre naturelle
  • Terre de Sienne naturelle (++)
  • Gris de Payne (++)
  • Blanc de titane (++)
  • (+) : couleurs importantes    (++) : couleurs essentielles

    J’ai ajouté deux couleurs acryliques métalliques de la gamme « Games-workshop »

  • argenté
  • doré (un peu trop jaune à mon goût …)
  • La palette : j’utilise une « palette humide », en fait, c’est un petit couvercle rectangulaire dans lequel je glisse un papier buvard puis une feuille de papier de cuisson à la bonne dimension. Avant de commencer mes mélanges, je mouille le buvard. De la sorte, je peux travailler plusieurs heures sans que mes peintures ne sèchent. . Même si vous êtes moins sophistiqués, utilisez toujours une palette : en utilisant la peinture directement au sortir du pot ou du tube, vous en contrôlez moins la fluidité et elle sèche plus vite.

    Les cure-dents : pour mélanger les couleurs sur la palette : évitez de le faire avec le pinceau : la peinture s'incruste en haut des poils et limite considérablement sa durée de vie.

    Les boîtes : pour peindre les détails, il est important que la main repose toujours sur un plan fixe. Pour mes figurines, j’ai réquisitionné deux petites boîtes, une de 2cm d’épaisseur et l’autre de 3,5cm. En alternant l'utilisation des deux, j’arrive à avoir toujours une bonne position du poignet par rapport à la figurine.

    Le plan de travail : commencez par protéger la table :cutter et peintures sont les ennemis de vos meubles. Ensuite, soignez la lumière : j'ai la chance d'avoir une table de travail exposée au nord dont la lumière vient de la gauche (je suis droitier). Je pense que ce sont les conditions optimales. Une lumière plus violente, comme celle d'une exposition sud, écrase les reliefs et devient vite éblouissante. Je ne peins qu'à la lumière naturelle - une lampe modifiant visuellement les teintes et ayant le gros inconvénient de chauffer les peintures qui sèchent plus vite.

    Une photo de mon établi qui permet d'envahir la salle de séjour, puis de libérer l'espace avec célérité !

      Sur la planche du haut, un godet pour l'eau à côté de la palette humide.
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    © 26/01/2010 email: toison.d.or@free.fr